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Depuis l'achat
de notre bateau, nous en avons réparé
ou renforcé plusieurs parties.
Voici lesquelles et comment nous avons
fait...
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Commençons par ce qui se voit d'entrée
:
Le plancher de
cockpit
Il est comme tout le reste constitué d'un
sandwich, et de ce fait, a subi le même
problème de délaminage.
Ce problème a été résolu en
supprimant la coque extérieure en la
découpant au dessus de l'arrondi. Elle a
été remplacée par un plaque de contre-plaqué
marine de 20mm d'épaisseur (en rouge sur
le schéma),
vissée au travers de la coque "intérieure"
sur un joint de mastic-colle "
Sikaflex-11FC ",
puis stratifiée à la résine polyester
+ tissu de verre en remontant jusqu'à la
partie découpée. Depuis, ce plancher
est très solide et n'a jamais fuit.
Seule la résine a jauni sous les UV et
va être peinte prochainement. Tant pis
pour l'aspect chaleureux du bois que l'on
voyait à travers la résine. |
Le
Gouvernail
Nous avons acheté notre bateau d'occasion
et n'avons jamais eu celui d'origine.
En effet, le précédent propriétaire en
avait fabriqué un, articulé pour
faciliter l'échouage, alors que celui d'origine
a l'air monopièce sur les croquis d'époque.
Il était en mauvais état et la partie
safran (qui est dans l'eau) a été
refaite "compensée" (voir plan).
Cela permet de réduire les efforts sur
la barre, et le barreur!!
La barre n'est jamais très "dure",
même quand le bateau gîte dans les
coups de vents. Le seul reproche qu'on
peu lui faire c'est son poids, génant
lors des manipulations de mise à terre
du bateau.
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Le
Saumont et le Lest
Le
plus gros travail réalisé sur notre
bateau a été la réfection du saumon et
le changement du lest.
En vérifiant l'état de l'axe de la
dérive, nous avons eu la mauvaise
surprise de trouver un axe en acier
ordinaire, et comme le bateau naviguait
en mer, rouillé et usé presque jusqu'à
la moitié de son diamètre!
Autre découverte, entre la coque et l'intérieur
du puits de dérive, une large fente tout
autour. On aurait dit qu'il y avait eu
des "lèvres", comme sur les
petits dériveurs sportifs, mais là un
vide où l'eau rentrait dans la coque!!
Re
"Il faut changer l'axe contre un en
Inox et "résiner" le bas du
puits de dérive et le saumon." Ce
qui fut dit, fut fait...
Le seul moyen de sortir l'axe et de le
remplacer, est de percer le saumon par l'extérieur,
en bout de l'axe. Le problème qui se
pose c'est que l'on tombe dans le lest,
qui se compose en fait de "confettis"
de tôle galvanisée, et qui n'a rien de
mieux à faire que de se vider par le
trou...
En regardant de près ce lest, nous avons
constaté qu'il y avait eu infiltration d'eau
dans les pastilles et qu'elles avaient
commencé à rouiller. Décision : on
retire tout!
Une fois la place nette, l'axe a été
contre-percé et extrait, puis le nouveau
mis en place et scellé à la résine
polyester, sur la lancée, le saumon a
été entièrement recouvert de cette
résine + tissu de verre en reprenant le
bas du puits de dérive.
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Le souci de l'axe règlé, il restait
celui du lest.
Pour "assurer le coup" nous
avons choisi de remplacer les "confettis"
de tôle par du plomb. Même en cas d'entrées
d'eau, il ne risque rien.
Après avoir découpé le sol du carré
et retiré la mousse, j'ai pris l'empreinte
de l'intérieur du saumon à l'aide de
plâtre (photo ci-contre).
Sur ces empreintes, recouvertes de
plastique, j'ai ensuite fait les moules,
toujours en plâtre. ( pas de photo: les
moules se sont cassés lors du démoulage
final )
Il ne restait plus qu'à fondre le plomb,
acheté chez un "ferrailleur",
et à le couler dans les moules.
Après refroidissement complet, les trois
blocs ainsi obtenus ont été mis en
place sur un lit de mastic-colle "Sikaflex"
(tjs le même).
Les avantages du plomb sur les "confettis"
de tôle, c'est qu'il ne rouille pas, d'une
part, mais aussi qu'il est plus dense, ce
qui a permis de légèrement délester l'arrière
du bateau en mettant le lest au maximum
vers l'avant.
Le sol du carré a ensuite été refermé
par une résine polyester + tissu de
verre en remontant sur le puits de
dérive, suivi d'un gelcoat pour lisser.
Nous avons fait le choix de ne pas
remettre la partie découpée, c'est plus
facile à nettoyer ( les alvéoles n'existent
plus), et on gagne environ 10cm de
hauteur sous barrot.
Puisqu'on est à l'intérieur, restons y
et voyons
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Les Modifications Intérieures
Nous venons de voir que le "plancher"
à été découpé et du fait rabaissé d'une
dizaine de centimètres.
Juste au dessus, on trouve la table avec
son piétement en acier ordinaire qui ne
manque pas de rouiller, vu l'environnement
humide, voire salin dans lequel il se
trouve.
Il est donc remplacé par le même en
Inox, mais plus haut pour compenser la
modification ci-dessus.
Le plateau reçoit des petits tasseaux
"anti-fugue" d'assiette sur son
pourtour, pour les repas en navigation.
Sur babord, on
trouve le coin cuisine, il faut dire
assez réduit! Trouvant l'évier
ridiculement petit (une assiette ne tient
pas à plat dans le fond), nous l'avons
supprimé, ainsi que sa pompe à pied.
Une cuvette et un jerrican avec robinet,
ça marche aussi bien sur un bateau de
cette taille.
Le placard a donc pu être réduit en
largeur (remarquez la cale d'épaisseur
sous la bouteille de gaz) afin de
permettre le passage d'une cocotte minute
de taille normale sur le réchaud. Un
tiroir à couverts a aussi trouvé sa
place au dessus de la porte, l'évier
ayant libéré le volume.
A l'arrière, les
hiloirs du cockpit sont creux. Nous en
avons donc profité pour créer de
nouveaux rangements en découpant la
cloison à l'intérieur de la cabine dans
l'axe des hiloirs, ne restait plus qu'à
fermer du côté du coffre arrière par
deux plaques en CP à la forme de la
coque. Ces coffres permettent de ranger
des choses longues, comme les béquilles
d'échouage par exemple.
Sur l'avant, les
deux couchettes simples ont été
réunies par un panneau, posé sur des
tasseaux, surmonté d'une mousse pour en
faire une couchette double.
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Etanchéité Pont /Coque
Un travail encore "costaud", a
été de refaire l'étanchéité entre le
pont et la coque.
Cette jonction pont / coque est
effectuée par 150 rivets "pop"
environ, cachés sous le jonc noir qui
ceinture le bateau, pinçant du mastic
entre les retours de chaque partie de
coque.
Sur notre bateau, le mastic montrait des
signes de faiblesse et plusieurs rivets
étaient cassés net! Encore une fois, on
défait tout, et on recommence!...
La première étape a été de faire
sauter tous les rivets, contre perçage
sur la tête, etc...
Ensuite, à l'aide
d'un portique et de quatre palans à
chaîne, nous avons soulevé le pont, et
dégagé la coque restée sur sa remorque
pour travailler plus à l'aise.
Entre la coque externe et le contre-moulage,
les constructeurs avaient placé, dans le
haut, un petit tasseau (sans doute pour
garder un écartement constant) qui
était pourri par les entrées d'eau;
donc "on va refaire ça!"
La courbe du bordé a été relevée (voir
plan), ce qui a permis de faire un
chantier pour réaliser nos "tasseaux"
en forme, de 6m de long.
Il font 70mm de haut et sont composés de
3 épaisseurs de CP de 6mm, collées à
la colle polyuréthane.
Le retour de la coque a été renforcé
par une bande de résine
polyester + tissu de verre, et la mousse
un peu creusée pour faire la place à
nos "tasseaux", plus haut qu'à
l'origine.
Ces "tasseaux"
sont ensuite mis en place, collés au
"Sika", maintenus par des serre-joints
le temps du sèchage, et vissés à
travers le contre-moulage intérieur
comme à l'origine.
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Dans
cette partie, vous trouverez des plans
que nous avons tracés à partir de
RELEVES effectués sur NOTRE bateau,ce ne
sont pas des plans constructeur,
ils ne sont absolument pas garantis pour
les autres bateaux...
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ATTENTION,
La partie compensée vient très près sous la
coque, ceci n'est possible que parce que la pale
est articulée.
En cas de safran monopièce, pensez à laisser un
jeu d'au moins la hauteur des aiguillots.
Plan de
la dérive
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